Musée de l’histoire (exhibitions: autochtones)
Découvrez la culture autochtone à Ottawa!
Le 21 juin est la Journée nationale des peuples autochtones
Odawa Pow Wow 2017
Odawa Homecoming Pow Wow 2017
Rowan Elsmore > Traditional Pow Wow and Full Regalia
DJ Shub – Indomitable ft. Northern Cree Singers
Buffy Sainte-Marie & Tanya Tagaq « You Got To Run (Spirit Of The Wind) »
Cette journée nous offre l’occasion de mieux connaître la diversité culturelle des Premières Nations, des Inuits et des Métis. Elle nous permet en outre de découvrir les réalisations uniques des peuples autochtones dans des domaines aussi variés que l’agriculture, l’environnement et les arts, et de célébrer leur contribution remarquable à la société canadienne.
Réconciliation
Découvrez comment le gouvernement du Canada travaille à faire avancer la réconciliation et à renouveler la relation de nation à nation entre les Autochtones fondée sur la reconnaissance des droits, le respect, la coopération et le partenariat.
C’est la fête des Autochtones d’un océan à l’autre
La Journée nationale des Autochtones (JNA) est célébrée partout au Canada en ce 21 juin. Dans le cadre du 150e anniversaire du pays, l’organisation de l’événement a fait savoir qu’elle mettait le paquet pour que la 21e édition soit la « plus grande célébration annuelle » jamais vue.
Avant l’arrivée des Européens, les Premières Nations habitant sur le territoire actuel du Canada étaient en mesure de répondre à l’ensemble de leurs besoins matériels et spirituels à l’aide des ressources de la nature environnante.
1. Les Premières Nations des régions boisées – nomades trappeurs et chasseurs dans la dense forêt boréale de l’est du pays, ils migraient avec les animaux qu’ils chassaient. Leurs maisons ou tipis étaient facile de transporter, faites avec une charpente de perches recouverte d’écorces, de tapis de paille tressés ou de peaux de caribou. Ils construisaient des canoës faits d’écorces de bouleau; ces embarcations étaient à la fois légères, durables et adaptées à la navigation sur de nombreux cours d’eau et lacs de la région. Les constructeurs de canoës cousaient ensemble de grands morceaux d’écorce, puis les attachaient à une charpente de bois en utilisant le watup, des racines d’épinette ayant été coupées, pelées et trempées dans l’eau. Les coutures de l’embarcation étaient rendues imperméables grâce à un enduit de gomme d’épinette et de graisse.
Il existe quatre principales régions forestières en Ontario, chacune avec des caractéristiques et des espèces uniques:
-les basses terres de la baie d’Hudson dans l’extrême nord
-la forêt boréale du nord de l’Ontario
-les Grands Lacs – forêt de St. Laurent dans le sud et le centre de l’Ontario
-la forêt de feuillus dans le sud de l’Ontario
2. Les Premières Nations iroquoises – à l’extrême sud, sur des terres fertiles propices à la culture du maïs, des haricots et des courges. Aussi connus comme les Haudenosaunee, ou peuple de la longue maison, hautes de 10 mètres, habituellement 10 mètres de large sur 25 mètres de long. Chaque longue maison était dirigée par une matriarche puissante, qui supervisait les affaires quotidiennes de la famille étendue. Ils ont pu fonder des collectivités permanentes, ce qui leur a permis de mettre au point des systèmes complexes de gouvernement, fondés sur des principes démocratiques. Par exemple, les Hurons-Wendat employaient un système politique à trois niveaux, composé de conseils de village, de conseils tribaux et d’un conseil de confédération. Certaines Haudenosaunee construisaient des canoës d’écorce. Ces Premières Nations se déplaçaient toutefois principalement par voies terrestres. Coureurs exceptionnels, les Haudenosaunee pouvaient couvrir de très longues distances en bien peu de temps. (The Canadian Encyclopedia)
3. Les Premières Nations des Plaines – chasse au bison dans les Prairies. Un seul bison, dont les mâles pesaient en moyenne environ 700 kilogrammes, fournissait une grande quantité de viande. Lorsqu’elle était fraîche, la viande était grillée sur une broche ou bouillie dans un sac de cuir placé sur des pierres chaudes, technique par laquelle on obtenait une soupe riche et nourrissante. On avait aussi l’habitude de sécher la viande de bison pour en faire des charquis, qui pouvaient être conservées dans des sacs de cuir cru pendant une longue période. Les femmes préparaient aussi du pemmican, une composition riche en protéines faite à partir de viande séchée réduite en poudre, de graisse de bison fondue et de baies. Un chasseur pouvait facilement transporter ce précieux aliment dans un petit sac de cuir. Plus tard, le pemmican est devenu un aliment de base dans le régime alimentaire des commerçants de fourrures et des explorateurs. Ils se rassemblaient durant l’été pour organiser des cérémonies spirituelles, des danses, des fêtes et des parties de chasse en groupe. Même si chaque bande était fermement indépendante, les Premières Nations des Plaines possédaient des groupes militaires exerçant des fonctions telles que le maintien de l’ordre, la régulation de la vie dans les camps ou durant les déplacements, et la défense. Les perches des tipis des Premières Nations des Plaines étaient habituellement faites de troncs de pins minces et longs. Ils étaient très précieux parce que l’on peinait à en trouver dans les Prairies. Le revêtement d’un tipi était composé en moyenne de 12 peaux de bisons cousues ensemble. Pour empêcher les courants d’air tout en permettant une ventilation intérieure, un mur intérieur de peaux mesurant environ deux mètres de haut était fixé à des perches. Ce sont les femmes qui construisaient et érigeaient les tipis, et elles en étaient les propriétaires. Lorsque les explorateurs européens ont introduit les chevaux dans les Plaines autour de 1700, les Premières Nations de cette région sont devenues très rapidement d’excellents cavaliers. Au cours des 100 années suivantes, le cheval est devenu un élément essentiel de la culture des Premières Nations des Plaines : il servait pour la chasse, la guerre, les déplacements et le transport de biens. Auparavant, le transport des biens et des possessions d’un ménage s’accomplissait principalement à l’aide d’un chien et d’un travois – une charpente grillagée destinée à y attacher les bagages et munie de deux longues perches que l’on fixait de chaque côté du chien.
Les provinces des Prairies sont le Manitoba, la Saskatchewan et l’Alberta. Ils constituent la grande région productrice de blé du Canada et constituent une source importante de pétrole, de potasse et de gaz naturel.
4. Les Premières Nations du Plateau – espaces semi-désertiques au sud jusqu’aux hautes montagnes et aux denses forêts au nord. Les habitations souterraines des Salish des terres intérieures ne ressemblaient à aucune autre construction autochtone au pays. Ce peuple creusait d’abord un trou de deux mètres de profond sur six à douze mètres de large dans un sol bien drainé, habituellement près d’une rivière. Ainsi, les habitants se trouvaient à proximité d’un moyen de transport et d’une source d’eau potable et de poissons. On recouvrait ensuite le trou d’une charpente de perches, puis on l’isolait au moyen de grandes branches d’épinette et de la terre retirée du sol. Une ouverture d’environ 1,25 mètre carré au sommet servait à la fois d’entrée et de cheminée. Les gens entraient dans l’habitation par des marches creusées dans un robuste rondin penché, dont la partie supérieure dépassait de l’ouverture de l’habitation. Excellents menuisiers, ces peuples utilisaient des ciseaux faits de pierre ou de coquillages ainsi que des marteaux en pierre pour couper en larges planches ce bois mou à fil droit. Depuis la période pré-européenne, l’une des plus grandes habitations traditionnelles répertoriées mesurait 170 mètres de long sur 20 mètres de large; elle était construite dans un village Salish de la côte.
Les régions montagneuses au Canada sont :
-Les Montagnes Appalaches (Terre-Neuve et Labrador) avec de ressources naturelles comme le fer, le zinc et le charbon.
-Région Innuitienne (Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest)
-La Cordillère occidentale (montagnes de la côte, plateau intérieur, montagnes de l’Est, et montagnes Rocheuses)
5. Les Premières Nations de la côte du Pacifique – construisaient habituellement des villages permanents. Ils avaient accès aux abondantes ressources en saumon et en fruits de mer (poulpe, hareng, crabe, baleine et algues) pour se nourrir et aux gigantesques cèdres rouges pour construire leurs habitations. L’huile de poisson jouait un rôle important dans l’alimentation de ces peuples, servant de condiment au poisson séché durant l’hiver. L’eulakane, un type d’éperlan, était une source d’huile très prisée. Le long de la côte, les Tsimshian, les Haida et les Nuu-chah-nulth se rendaient sur l’océan en pirogues pour chasser l’otarie à crinière et la loutre de mer à l’aide de harpons. Toutefois, la chasse maritime la plus spectaculaire était celle de la baleine, pratiquée par les Nuu-chah-nulth. Leurs embarcations pouvaient comprendre huit hommes, et le chasseur, armé d’un harpon en bois d’if de près de quatre mètres, s’assoyait directement derrière la proue. Les Dakelh-ne (Carrier), les Tahltan et les Tsilhqot’in (Chilcotin) ont adopté des systèmes sociaux stratifiés, composés de nobles, de gens du peuple et d’esclaves. Le mât totémique, conçu à partir des symboles ancestraux d’une lignée, est la méthode de dispositions des emblèmes la mieux connue. Ils se déplaçaient presque exclusivement par voies navigables en utilisant des pirogues faites de cèdre rouge. La taille de l’embarcation variait selon sa fonction. Par exemple, un petit canoë de chasse pour deux hommes pouvait mesurer environ cinq mètres de long. Pour leur part, les Haida construisaient de très grandes embarcations : certaines mesuraient plus de seize mètres de long sur deux mètres de large et pouvaient contenir quarante hommes et deux tonnes de marchandise.
6. Les Premières Nations des bassins des fleuves Mackenzie et Yukon – environnements hostiles composé de forêts sombres, de terres arides et d’une formation marécageuse appelée « muskeg ». Ils sélectionnaient un chef en fonction de ses besoins particuliers du moment. Par exemple, durant la chasse au caribou, on choisissait le chasseur le plus habile pour diriger le groupe. Dans les basins des fleuves Mackenzie et Yukon, les bouleaux n’étaient pas aussi gros que ceux des régions sud du pays. Toutefois, bon nombre de Premières Nations du Nord étaient quand même en mesure de construire de longs canoës en utilisant de la gomme d’épinette pour sceller les coutures entre les petits morceaux d’écorce.
(Source: www.rcaanc-cirnac.gc.ca)
Pour se déplacer en hiver, les Premières Nations fabriquaient toutes des raquettes, conçues à partir d’un support de bois et d’un grillage fait de bandelettes de cuir cru. Les raquettes variaient en forme et en taille en fonction du terrain à parcourir.
À l’exception des peuples de la côte du Pacifique, toutes les Premières Nations du pays confectionnaient leurs habits – habituellement des tuniques, des jambières et des mocassins – à partir de peaux d’animaux tannées. Tandis que les peuples des régions boisées et nordiques utilisaient des peaux d’orignal, de cerf et de caribou, ceux des Plaines faisaient appel à des peaux plus légères d’animaux comme le bison, l’antilope, le wapiti ou le cerf.
Les Européens sont revenus sur la côte Est de l’Amérique du Nord au 16e siècle afin de s’y établir, après avoir été mis au fait de l’abondance des ressources du Nouveau Monde. En effet, des pêcheurs originaires du Pays Basque, de Bretagne et d’ailleurs en France, d’Espagne, du Portugal, d’Irlande et d’Angleterre, attirés par les eaux regorgeant de morues des Grands Bancs, avaient déjà commencé à établir des contacts et à troquer avec les peuples micmacs et malécites de la côte est. Ces pêcheurs, qui revenaient chaque été dans la région pour y pêcher et y saler à sec leurs prises, ont mis en place un commerce officieux de fourrures et de marchandises européennes avec les Premières Nations.
Rapidement, un réseau de colonies concurrentielles a vu le jour un peu partout dans les Amériques, à mesure que les diverses puissances européennes tentaient d’accroître leur richesse et leur influence dans ce Nouveau Monde. En Amérique du Nord, les Britanniques et les Français se sont rapidement imposés comme des puissances dominantes. Au début du 17e siècle, les Britanniques, qui comptaient déjà plusieurs colonies, ont entrepris un processus de colonisation à grande échelle. Parallèlement, les colonies de l’Acadie, dans les Maritimes, et de la Nouvelle-France, dans la vallée du Saint-Laurent, étaient devenues les bases de la présence française en Amérique du Nord.
Peu après la fondation de ces colonies, les deux puissances, qui veillaient à leurs intérêts commerciaux, ont conclu des alliances avec les peuples des Premières Nations pour l’obtention des fourrures. Ainsi, les Britanniques se sont alliés à la Confédération iroquoise (qu’on appelle maintenant les Haudenosaunee, ou peuple de la longue maison; ce groupe était composé des Premières Nations Mohawk, Oneida, Onondaga, Cayuga et Sénéca), et aux Premières Nations de la chaîne des Alleghenys, tandis que les Français ont conclu des ententes avec les Premières Nations situées au nord du fleuve Saint-Laurent, soit les Hurons, les Algonquins, les Odawa et les Montagnais, ainsi qu’avec les peuples d’Acadie, nommément les Micmacs, les Malécites et les Pescomodys. Grâce aux voies commerciales autochtones des terres intérieures en place depuis fort longtemps, les Anglais et les Français ont établi, avec leurs alliés autochtones, un important commerce de fourrures centré sur les peaux de castor dans l’ensemble de l’Amérique du Nord. Ce commerce a eu pour effet de stimuler les explorations européennes dans tout le bassin des Grands Lacs, dans les Prairies et sur le fleuve Mississippi.
(1820-1927) Lois d’assimilation pour « Civiliser l’Indien »
(1969) Le Livre blanc
(1990) La crise d’Oka
(1996) Chaque 21 juin, nous célébrons la Journée nationale des Autochtones
(2008) Le 11 juin, le gouvernement du Canada a présenté des excuses officielles et historiques aux anciens élèves des pensionnats indiens, leur demandant pardon pour les souffrances qu’ils ont subies ainsi que pour les répercussions de ces écoles sur la culture, le patrimoine et les langues autochtones. Ces excuses visaient aussi à confirmer l’engagement du gouvernement à prendre en main ce dossier par la mise en œuvre de mesures continues, entre autres par les travaux de la Commission de témoignage et de réconciliation.
Zone Jeunesse
https://www.youtube.com/watch?v=o1l0aBKbpRc
Rencontre avec le peuple
Journée nationale 2016
Le pow-wow: la fierté identitaire autochtone
https://youtu.be/CVI3rWzHUU4
La bataille des Métis
https://www.youtube.com/watch?v=doYYH_uSHiw
La révolte des Métis
Questions RAD
La culture Inuit
The Inuit Way of Life
The Inuit Part 1
How An Igloo Keeps You Warm
Dans mon igloo – Natalie Tual
National Geographic – Keeping the Inuit Way of Life Alive in a Changing World
Al Jazeera – Inuit people sculptures tell unique stories
Tuktu – His Eskimo Dogs (the importance of dogs to Inuit culture)
Tuktu – The Clever Hands (Inuit ingenuity and creativity)
https://youtu.be/hAzlmOvVH4c
The Jerry Cans: Live from the Arctic
https://youtu.be/BVVC9ggFZN0
The Jerry Cans – Ukiuq
The Jerry Cans- Iqaluit
Human – Twin Flames
Twin Flames In the Making of « Human » Mini Doc
Nunaga – Twin Flames – Jaaji Okpik and Chelsea June
Dreamer – Signal Fire – Twin Flames
https://youtu.be/GbReOyF9Kd4
Kingummungaaq by Joshua Haulli
Qalunaat Nunanganit
The Canadian Encyclopedia – Inuit
Inuit throat-singing sisters from Canada
Au pays des jours sans fin (ONF)
Grand Nord canadien
Throat singing sisters
Tanya Tagaq
L’échange
Qu’est ce que le statut d’Indien?
Le statut d’Indien est le statut juridique d’une personne inscrite en tant qu’Indien selon la définition qu’en donne la Loi sur les Indiens.
En vertu de la Loi sur les Indiens, les Indiens inscrits peuvent avoir droit à un ensemble d’avantages, de droits, de programmes et de services offerts par les gouvernements fédéral et provinciaux ou territoriaux.
Cree-speaking puppets
Four brothers – and their Cree-speaking puppets – show the silly, joyful side of Indigenous life. « Everything that we do is having fun, telling stories, laughing. You know…laughing is healing. »
Angry Inuk
La viande de phoque (seal) est un aliment de base pour les Inuits et de nombreuses peaux sont vendues pour compenser le coût extraordinaire de la chasse. Les Inuits sont répartis sur de vastes étendues de terres et d’eaux et leur petite population est confrontée à une responsabilité disproportionnée en matière de protection de l’environnement. Ils militent pour un moyen durable de prendre part à l’économie mondiale, mais l’opposition contient une armée de militants bien financés et de célébrités bien intentionnées.
Native Hoop Dance to Fall Out Boys (Light em Up)
Le 30 septembre est la Journée du chandail orange.
L’art de totems
Art & Story in Totem Poles
Totem Animals – A Guide
https://youtu.be/ecmClpu-kis
Native American Totem Pole
How to Draw Totem Poles
Tribal Whale – Haida
Cape Dorset, Nunavut
Basic elements used in the Northwest Coast
https://youtu.be/M4jVVvv6b_E
Le hooping moderne a été influencé par des formes d’art telles que la gymnastique rythmique, le hip-hop, la danse freestyle et d’autres formes de danse et de mouvement.
Il est parfois décrit comme une forme de jonglage.
Les Amérindiens ont développé leurs propres traditions autour de la danse Hooping, en se concentrant sur les mouvements très rapides et la construction de formations de cerceaux autour et autour du corps.
Jusqu’à 30 hoops peuvent être utilisés dans les rituels de narration pour créer des formations telles que le papillon, l’aigle, le serpent et le coyote.
Beany John – Hoop Dance
Pow Wow
Hooping Amérindien
Terry & Michael Goedel Native American Hoop Dance
BIOGRAPHIES
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- Buffy Sainte-Marie
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- Colleen Cardinal
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- Tom Longboat
Le chemin rouge
La montagne de SGaana
Shaman
Deyzangeroo